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Auteur : admin

Anniversaire automnal sur littoral vendéen

jeu de corde
jeu de corde
jeu de corde
jeu de corde
yeux bandés
yeux bandés
gout maroilles
gout maroilles
chiens fous

Thomas a eu trente ans !

L’occasion d’un weekend ludique et animé en pleine nature. Fraicheur et soleil d’automne au rendez-vous, rires et surprises, défis en pleine golden hour pour des images pétillantes auprès de gens extraordinaires…

Le conseil technique du jour :

yeux bandés

Quelques minutes avant le coucher de soleil, lorsque la lumière est rasante, c’est le moment idéal pour des images aux teintes chaudes et aux ombres adoucies. Autour de 19h en été, un peu plus tôt à l’automne, le photographe dispose de quelques instants précieux où il est amusant de jouer avec les faux-jours pour créer des liserés qui viennent détacher un visage, un sujet, de l’arrière-plan. Un rayon de lumière apparent, un halo, quelques particules de poussières, sont autant de détails qui permettent d’apporter de la profondeur aux images. Quelques instants d’expérimentations autour du modelage de la lumière, pour des clichés dynamiques…

Syri i Kalter

Blue Eye

« L’œil bleu » de l’Albanie, trou de quelque cinquante mètres de profondeur. Source albanaise prisée des touristes et lieu d’expérimentations photographiques brumeuses et lumineuses…

Sarajevo Film Festival

Nous étions à la capitale pour le Sarajevo Film Festival en Aout dernier : l’occasion de revenir sur quelques films marquants à découvrir absolument !

TRANSMANIA, omnibus orchestré par quinze réalisateurs croates, cultive l’absurde avec une habileté rare. Les coups de théâtre s’enchainent à un rythme effréné, les directeurs de photographie ayant relevé le défi de la fluidité. Les cadrages sont maitrisés, la mise en scène soignée. L’exercice était périlleux, il est réalisé avec brio.

Avec DOGS, Bogdan Mirica nous emmène aux confins de la Roumanie, où il filme avec une maitrise déconcertante et dans des plans sublimes, l’immensité d’une nature sauvage et désolée. Ce premier film est une révélation, il captive par son judicieux dosage de noirceur, d’humour, de tension, de retenue et d’éclat.
(directeur de la photographie : Andrei Butica)

Dans A DECENT WOMAN (Los decentes), Lukas Valenta Rinner nous entraine dans une satire intelligemment menée, où le quotidien aseptisé d’un quartier résidentiel hautement sécurisé se heurte de plein fouet à la libération sexuelle et mentale d’une attachante et désinvolte femme de ménage. Le fossé entre froideur urbaine et nature luxuriante se règle en apothéose, le film est surprenant et captivant à de nombreux égards.
(directeur de la photographie : Roman Kasseroller)

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Edition Frac des Pays de la Loire

Le dernier catalogue d’exposition du Frac vient de paraître ! Il est sublime, un vrai petit bijou, imprimé sur du super papier et avec un design fou fou. Bravo à äbäke pour la conception graphique. Vous pouvez l’acquérir pour la modique somme de 15€, à ce prix là c’est cadeau… (et il est rempli de mes photos)

Fujdo Rafik

Après une première halte à Sarajevo, nous prenons la route vers le sud-est et nous arrêtons à Međeđa — petit village charmant bien que sensiblement marqué par la guerre — situé à quelques kilomètres de Višegrad. C’est le hasard qui décide pour nous de cet arrêt : la nuit ne va pas tarder à tomber, un petit troquet de bord de route nous fait de l’œil, nous demandons aux habitants où nous pouvons nous garer sans gêner, trois vaillants compères nous indiquent un petit carré de terrain en contrebas, au calme et à deux pas de la rivière, l’affaire est pliée.

C’est ainsi que nous faisons la connaissance de Fujdo Rafik et de sa femme, Tania. Fujdo a soixante ans, six enfants et dix petits-enfants dont il est très fier. Il est musulman non pratiquant, d’ailleurs il nous raconte qu’une fois, il a bu trois bouteilles de Rakija — de sa délicieuse rakija « maison » — et que cette nuit-là, il a bien dormi (ça le fait encore doucement rire d’y penser). Fujdo s’est remarié avec Tania, quarante ans, après le décès de sa première femme. Il n’en parle pas mais à voir ses yeux embués lorsqu’il l’évoque, ce souvenir semble douloureux. Tania a grandit à Sarajevo, mais elle a quitté la ville pendant le siège, en 1992. Elle nous explique qu’à ce moment là, elle s’est retrouvée en France, à Paris puis à Nice, où elle a été soignée après avoir reçu une balle dans la cuisse. De retour en Bosnie, elle préfère aller s’installer au calme d’un petit village, loin de la capitale, des mauvais souvenirs, à la recherche d’une quiétude bien méritée.

Tania et Fujdo sont d’une gentillesse hors du commun ; alors que nous discutons communisme et situation de la Republika Srbska devant une bière (après avoir commenté la présence d’un portrait de Tito, fièrement installé au fond du restaurant), ils nous apportent un peu de concombre et de tomates, de l’agneau tendre à souhait, un melon, et des framboises. Pour les remercier de leur hospitalité, nous leur offrons une bouteille de vin français, que nous conservions dans un coin du camion pour ce genre d’occasion. Mais cette tentative de remerciement est un échec cuisant puisque pour nous remercier, Fujdo nous offre à son tour une bouteille, de sa savoureuse Rakija (oui, cela peut sembler étonnant d’associer « rakija » et « savoureux », mais vous n’avez pas gouté celle de Fujdo). Nous repartons vers la Serbie le lendemain matin après un bon café bosnien, en promettant à nos nouveaux amis que nous repasserons dans quelques jours.

 

Lowepro Pro Tactic 350AW

Après avoir beaucoup hésité lors du choix de mon sac à dos de voyage (pas évident de trouver le bon compromis entre confort d’utilisation, solidité, prix, poids, facilité d’accès au matériel, sécurité, etc), je vous présente aujourd’hui celui pour lequel j’ai finalement opté (sans me lancer dans un test exhaustif car il en existe suffisamment sur le web). Quoi qu’il en soit après quelques semaines d’utilisation il semble que ce sac soit mon compagnon idéal :

Comme je devais voyager « léger », il me fallait un sac assez polyvalent pour pouvoir emmener un peu de matériel sans négliger le confort. Le Lowepro est à la fois robuste (il est notamment renforcé par une coque moulée sur le dessus) et confortable (du fait de sa ceinture matelassée — et amovible — qui permet d’équilibrer le poids sur les hanches et soulager le dos et les épaules). Le « filet respirant » dont le sac dispose ne fait pas de miracles en cas de fortes chaleurs mais il parvient toutefois à réguler un peu la transpiration (j’attends toujours un sac photo disposant d’un système réellement respirant, à l’image du « air comfort system » de Deuter, ce serait un « plus » non négligeable, mais je n’ai pour le moment rien trouvé de ce genre…). Coté accessibilité du matériel, le lowepro est vraiment bien fait : l’ouverture supérieure et les deux accès rapides sur les côtés permettent de récupérer boîtiers et/où flashs/objectifs sans perdre de temps, l’ouverture totale se faisant par le dos garantie une bonne sécurité pour le matériel, et de nombreuses poches/compartiments intérieurs et extérieurs assurent un rangement optimal. Des accessoires amovibles permettent également d’ajouter une petite sacoche, une poche à bouteille d’eau, un trépied n’importe ou sur le sac, à l’aide des lanières qui parcourent l’ensemble de sa surface. Une personnalisation en fonction des besoins de chacun assez avantageuse.

Pour moi, le Lowepro Pro Tactic remplit toutes ses promesses et il n’est pas loin du sac à dos idéal pour la photographie de reportage. Seuls inconvénients : les lacunes en matières d’aération dorsale, et surtout, le poids. En effet, les 2kgs du sac à vide peuvent être problématiques sur de longues journées de reportage. En transportant un boitier, deux objectifs et deux flashs, ça passe, mais s’il faut ajouter un trépied et un laptop, ça commence à faire vraiment lourd.

 

Grand départ

fannytrichet_blog_carte

Pendant l’été, les prix des vols s’envolent. Or, n’ayant (évidemment) pas prévu à l’avance mon voyage dans les Balkans, je me retrouve à lorgner sur des allers simples Paris/Sarajevo à plus de 300 euros… En cherchant à limiter les frais, je tombe sur le réseau flixbus et décide de tenter l’expérience des trente longues heures de trajet pour me rendre à Sarajevo depuis Nantes (malgré les nombreux avis négatifs que j’avais pu lire en me renseignant sur la fiabilité de la compagnie). Contre toute attente, mon voyage jusqu’à Zagreb est assez confortable. Long, mais pas si épuisant. Flixbus desservant de nombreuses villes en Europe de l’Est, il n’y a pour autant aucun trajet à l’heure actuelle, au delà de la Croatie. Je fais donc une pause à Zagreb avant de changer de car pour le dernier segment jusqu’à Sarajevo. Si les dernières heures sont un peu difficiles, je ne suis finalement pas mécontente de ce voyage. Le bus permet de voyager relativement confortablement tout en contemplant des paysages insoupçonnables et vraiment incroyables. Pour une empreinte environnementale moindre, une durée de trajet pas aberrante, et une dépense vraiment modique (Paris-Zagreb pour 61€, Zagreb-Sarajevo pour 25 €), je conseille cette alternative économique à tous les voyageurs pas trop pressés qui souhaitent voyager à petit budget…