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Auteur : admin

Tirages et albums – où faire imprimer ses photos ? (2)


Parce que choisir un album photo peut vite se transformer en calvaire, j’ai testé pour vous (et pour moi), le carnet photo de chez Saal-Digital :

Pour obtenir un bel album à prix mini, le carnet photo à spirale est un bon produit. Les avantages : on peut contempler les images bien à plat, et glisser les pages les unes après les autres (excellente prise en main, et très confortable à feuilleter, donc). Les inconvénients : la spirale, c’est moins prestigieux que la reliure. Et ça vient scinder les pages. Mais bon, il faut savoir ce qu’on veut…

Pour mon carnet Saal, j’ai choisi l’impression « artistique » : l’album est de très bonne qualité, le papier est épais, assez grenu, et mat. Les couleurs sont très fidèles à mes images, je suis vraiment satisfaite de l’impression. Étant donné que ce papier est assez mat, il ne conviendra toutefois pas à tout le monde. Mais j’ai personnellement tendance à préférer cet aspect au brillant (pour plusieurs raisons évoquées dans mon précédent article), le résultat me satisfait donc pleinement. A noter ici : j’ai beau passer mes doigts avec un peu d’insistance sur les pages, aucune trace ne reste ! Et ça, c’est quand même assez appréciable.

Saal annonce sur son site une durée de tenue des couleurs de 75 ans, je ne vous cache pas que je n’ai pas encore eu le temps de le confirmer, mais c’est également un + pour moi.

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Côté tarifs :
Un carnet de 16 pages, au format 21 x 30 cm, vous coûtera la modique somme de 18,95€ (+7€ pour une impression artistique). Pour un carnet de 13 x 18 cm, vous n’aurez à débourser que 8,95€, autant dire une bagatelle ! Vous pouvez bien entendu choisir d’ajouter des pages supplémentaires.

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Pourquoi j’ai choisi Saal : je me suis tournée vers eux en voyant qu’ils proposaient des tirages sur papier FineArt (Hahnemühle, cf article précédent, mon Saint Graal du tirage photo numérique). J’ai souhaité testé leurs albums en espérant me rapprocher au maximum de cette qualité de tirages, et je ne suis pas déçue. Pour moi, le rapport qualité-prix est excellent. Je déplore toutefois l’impossibilité de choisir un papier un peu plus brillant pour les inconditionnels du papier lisse et extra-lumineux.

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Pour commander vos photos :
Le site web du fournisseur ICI

Tirages et albums – où imprimer ses photos ? (1)

Que celui qui n’a jamais erré durant des heures sur l’internet dans l’espoir fou de dénicher le meilleur album / les meilleurs tirages pour ses photos de famille, constatant avec effroi l’étendue de l’offre en matière d’impressions photo, me jette la première pierre. Aujourd’hui, je vous donne des conseils sur « Comment ne pas se tromper et choisir un imprimeur soigneux, qui propose des papiers durables, et résistants ? Qu’en est-il de la qualité d’impression et comment trouver l’objet qui me correspond ? »

Leçon du jour : savoir choisir vos tirages

Contrairement aux albums, qui passeront une bonne partie de leur vie bien au chaud sur une étagère, les tirages sont en général davantage amenés à prendre la lumière et/ou se trimbaler de main en main, agrippant au passages traces de doigts, poussières et autres joyeuses pollutions. Il est donc important, selon l’usage que vous en ferez, de choisir un papier un peu plus résistant. Pour cela, je vous conseille :

Évitez les premiers prix :
Les bornes de supermarché, photobox et Cie, c’est très bien pour les tirages photo qu’on accroche sur le frigo, mais quand on veut de l’impression de qualité, des couleurs fidèles aux fichiers numériques (d’autant plus si les images ont été réalisées par un photographe professionnel ou si vous avez accordé un soin particulier  développement de vos clichés), un papier un peu plus intéressant que le papier glacé classique et surtout, un papier durable, on passe son chemin et on cherche ailleurs.


Quel papier ?
Mon péché mignon, ce sont sans conteste les papiers Hahnemühle FineArt, des papiers d’art utilisés notamment pour des expositions muséales, qui sont donc d’une qualité sans équivalent, offrant une excellente résistance au rayons solaires et lunaires (la garantie que vos photos encadrées conserveront leurs belles et vives couleurs au fil du temps), mais également un toucher et un rendu exceptionnel, ainsi qu’une étendue de gamme tout à fait remarquable. Les tirages sur ce genre de papier ont évidemment un coût, mais vous ne le regretterez pas ! Si vous optez pour des papiers plus traditionnels, posez vous la question de l’aspect : les tirages brillants marquent davantage s’ils sont tripotés par des mains indélicates, mais rendent souvent mieux les constrastes, et les couleurs y sont en général plus vives. D’un autre côté, la lumière s’y reflète davantage, donc si vous accrochez vos tirages, pensez à l’emplacement : un tirage mat sera plus visible et agréable à regarder en pleine lumière car celle-ci y sera mieux absorbée.

Cube en lévitation

Cette semaine, j’expérimente la mise en lumière en chambre noire : je photographie un cube de billes magnétiques en lévitation : pour ça, j’utilise trois flashs.
Le premier est placé en plongée, à environ 30° à droite du boîtier, il est muni d’une grille nid d’abeille et d’un filtre bleu. Le second est placé à l’horizontale, à 105° sur la gauche et est uniquement muni d’un filtre vert/jaune. Le dernier est muni d’un snoot et d’un filtre vert. Je shoote à 1/180s ; f/5,6 ; ISO100.

#nofilter – les images ne sont pas retouchées, la vignette noire vient du fait que j’ai bricolé un zoom avec un objectif placé devant l’objectif monté, et les variations de couleurs sont dues au variations dans la puissance de chaque flash.

De l’importance d’un bon éclairage

En ce moment, Joséphine lance sa marque de créations textiles : de la couleur, du motif qui flashe, du ruban ethnique, de la fanfreluche…  La jeune créatrice a ramené de son année de vadrouille autour du monde des dizaines de mètres carrés de tissus en tout genre, qu’elle transforme dans son atelier nantais en petites merveilles pour les enfants et leurs parents !
A l’aise, les fesses ancrées dans le canapé, j’improvise un studio photo en quelques instants, et photographie la famille Mouton et moult autres joyeusetés bariolées ! Boîte à lumière oblige, retouche murale pour le fun, voici en deux clichés la différence entre une image brute et une scène corrigée.

Et quelques images du reste de la séance :

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coffret photo

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Je suis d’humeur bricoleuse, je vous envoie vos images dans des petits coffrets/enveloppes sur-mesure tout mignonnets
#babybox #gouzigouzi #familyphotography #origami

Sur mes étagères (1)

Sur mes étagères, j’ai plein de bouquins. Du livre d’artiste, de la monographie, du catalogue d’expo, du recueil de nouvelles, de l’ouvrage théorique, un peu de poésie… Ici, j’ai envie de vous parler un peu de mes inspirations, photographiques surtout. Je ferai donc quelques billets sur ces artistes qui me touchent, pour plein de raisons, à chaque fois différentes.

Aujourd’hui, je vous parle d’un livre paru en novembre 2016, et que je ne me lasse pas d’admirer depuis ! Il s’agit de President Hotel, un ouvrage de Laurent Weyl.

Le photographe y immortalise les derniers instants du President Hotel, un immeuble hallucinant aux allures de vaisseau fantôme, qui trône encore fièrement à Hô Chi Minh Ville. Construit au milieu des années 60 par un riche vietnamien, le bâtiment est un symbole de l’ancienne Saigon. Avec ses airs de cité radieuse, l’édifice fait alors figure d’exception, en pleine guerre du Vietnam. S’y succèdent l’Armée américaine (alliés du Sud Vietnam), puis les vainqueurs du Nord, à partir de 1975. De nombreux vietnamiens s’installent alors au sein de la résidence sur décision du pouvoir, dans le but de dompter la ville du sud, longtemps résistante. A partir des années 80, des artistes y élisent également domicile. A ce moment-là, l’immeuble accueille près de 2500 habitants. Mais depuis les années 2000, le President Hotel n’est plus entretenu. Vétuste, insalubre, il est voué à la destruction : d’autant que le terrain, proche du centre-ville, est très convoité.

En 2013, 130 familles faisaient encore de la résistance dans le bâtiment : ce sont des bribes de leur histoire que Laurent Weyl parvient à saisir à travers ses images. Jouant avec les clairs-obscurs et les angles de vue, alternant plans larges et détails, architecture et portrait, le photographe nous raconte le quotidien de familles singulières et touchantes.

Atelier sculpture avec Yoan Sorin

Sculpture ou pacotille

Lors de la première édition du Weekend des Frac, Yoan Sorin propose à un groupe d’enfants un atelier de pratique autour de la sculpture. Par le mélange de matériaux et de textures, il les invite à faire surgir de leur imaginaire plusieurs éléments, figuratifs ou abstraits, qui formeront un totem.
L’atelier se termine dans la joie des papilles avec un goûter de Ginger’s Délices. L’émission Mon Œil, visible sur Télénantes, était également sur place pour le casting du prochain épisode.

Voir la saison 2 de « Mon œil »

Yoan Sorin – exposition au Frac des Pays de la Loire

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Ce weekend, je photographiais l’exposition de Yoan Sorin, au Frac. L’expo est super, elle est visible jusqu’à décembre, et le vernissage à lieu vendredi 18 novembre : l’occasion de rencontrer Yoan autour d’un verre !

Helter Skelter (une copie sans modèle)

« Yoan Sorin brasse et mixe les textures à l’aide d’assemblages, de collages et d’effets miroir. En guise de toile de fond, il puise dans ses références à l’histoire afro américaine, le hip hop, le branding, le street wear, l’histoire de l’art ou du sport.
Entre art brut et esthétique de la statuaire ou de la pacotille, les œuvres de Yoan Sorin entretiennent un rapport nomade à l’objet domestique et l’ornement en racontant perspectives composites, aplats chromatiques, tissus exotiques et textures fluos. » Frédéric Emprou

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Documents d’artistes Bretagne
Revue 02