Après avoir beaucoup hésité lors du choix de mon sac à dos de voyage (pas évident de trouver le bon compromis entre confort d’utilisation, solidité, prix, poids, facilité d’accès au matériel, sécurité, etc), je vous présente aujourd’hui celui pour lequel j’ai finalement opté (sans me lancer dans un test exhaustif car il en existe suffisamment sur le web). Quoi qu’il en soit après quelques semaines d’utilisation il semble que ce sac soit mon compagnon idéal :
Comme je devais voyager « léger », il me fallait un sac assez polyvalent pour pouvoir emmener un peu de matériel sans négliger le confort. Le Lowepro est à la fois robuste (il est notamment renforcé par une coque moulée sur le dessus) et confortable (du fait de sa ceinture matelassée — et amovible — qui permet d’équilibrer le poids sur les hanches et soulager le dos et les épaules). Le « filet respirant » dont le sac dispose ne fait pas de miracles en cas de fortes chaleurs mais il parvient toutefois à réguler un peu la transpiration (j’attends toujours un sac photo disposant d’un système réellement respirant, à l’image du « air comfort system » de Deuter, ce serait un « plus » non négligeable, mais je n’ai pour le moment rien trouvé de ce genre…). Coté accessibilité du matériel, le lowepro est vraiment bien fait : l’ouverture supérieure et les deux accès rapides sur les côtés permettent de récupérer boîtiers et/où flashs/objectifs sans perdre de temps, l’ouverture totale se faisant par le dos garantie une bonne sécurité pour le matériel, et de nombreuses poches/compartiments intérieurs et extérieurs assurent un rangement optimal. Des accessoires amovibles permettent également d’ajouter une petite sacoche, une poche à bouteille d’eau, un trépied n’importe ou sur le sac, à l’aide des lanières qui parcourent l’ensemble de sa surface. Une personnalisation en fonction des besoins de chacun assez avantageuse.
Pour moi, le Lowepro Pro Tactic remplit toutes ses promesses et il n’est pas loin du sac à dos idéal pour la photographie de reportage. Seuls inconvénients : les lacunes en matières d’aération dorsale, et surtout, le poids. En effet, les 2kgs du sac à vide peuvent être problématiques sur de longues journées de reportage. En transportant un boitier, deux objectifs et deux flashs, ça passe, mais s’il faut ajouter un trépied et un laptop, ça commence à faire vraiment lourd.